Camille Miguelgorry
DOULA
je suis CAMILLE
votre artiste-bidouilleuse
cuisinière-fertile
et
Doula large spectre !
J'aime décortiquer le monde
en comprendre les mécanismes et faire de mes choix propres
des choix qui m'illustrent et me représentent
il n'y a rien de plus BIG dans une vie que
la NAISSANCE et la mort
en ces instants
Nos décisions doivent être prises en conscience car c'est elles vont re/modeler nos vies
Je suis la pour marcher ce chemin à tes côtés
J'accompagne les familles qui on à cœur de travailler avec la physiologie intrinsèque de la femme
Lors d'une naissance souveraine
la femme embrasse sa puissance
et la rayonne ensuite dans sa vie futur
Ce métier représente mon engagement dans la lutte pour la liberté de reproduction et la santé reproductive de chacun.e.s.x.
BE A WILD FAMILY
N'être Doula
Je suis femme et maman de ma fille Mady Hima Beltane
née à la maison
Au sein du clan ou j’ai grandi, féminisme rime avec extrémisme, et naissance avec violence. Ma mère aura deux filles, deux césariennes, dont une EMI, suivis de deux dépressions post partum et deux divorces. Les femmes se font accoucher à l’hôpital et racontent leurs récits d’enfantement, des naissances souvent traumatiques, avec angoisse et vigilance aux nouvelles générations.
Malgré les mises en garde, j’ai toujours été convaincu que si l’espèce l’humaine était encore en train de coloniser la terre après des décennies,
c’est que son parcours reproductif à toujours été efficace
(avec ou sans hôpital)
A 17 ans, je disais à ma mère vouloir 20 enfants et vite !
Je comprendrai bien plus tard, que projeter tant d’enfant était sans aucun doute les prémices de réflexions autour de mon métier futur. Très tôt, je m’abreuve avec appétit de récits de naissances et m’informe sur le « faire autrement et en conscience »
J’ai toujours été persuadée qu’investir mon intérêt dans le monde de la naissance et de l’éducation, serait sans équivoque
ma manière de repenser la société et les êtres de demain
Pourtant, durant la majeure partie de ma vie, cette passion, cette part de moi reste cachée. Je poursuis de longue étude d’art au Québec ou je vivrais 7 ans. Je me rêve sage-femme et n’en parle qu’à mon conjoint de l’époque (avec qui je traverserais le chemin fastidieux du deuil périnatal suite à une IMG : malformation fœtale issue du syndrome de Turner) un peu honteuse de ce rêve trop « rose bonbon ».
Cela prendra du temps pour me libérer des carcans et autres mécaniques familiales. Un jour, divine timing :
Ma chère amie Anne-Laure soufflera dans mes ailes au bon moment. En pleine pandémie, elle refuse de suivre une formation virtuelle et me propose de prendre sa place dans une formation de Doula déjà réservée. Elle n’a aucune idée de mon attrait pour le monde de la naissance et pourtant m’écrit : « j’ai beaucoup pensé à toi et je me disais que je te verrai bien faire ça ».
J’exhume mon vieux rêve enfouit, et décide de plonger à sa rencontre.
Suite à cette formation, je me sens rassemblée pour la première fois.
Je viens d’épouser mon identité, la vie m’a fait naitre Doula (je n’aurais pas 20 enfants !!)
Depuis j'accompagne les familles.
Je témoigne les bébés qui naissent et les femmes qui enfantent
Doula, est ma vocation, ma raison d'être au monde dans cette vie en tant que femme